INTERVIEW DE GUILLAUME DELVIGNE

INTERVIEW DE GUILLAUME DELVIGNE

Designer connu et reconnu, Guillaume Delvigne collabore avec les fleurons de l'industrie française et les éditeurs de mobilier. Il a accepté de se prêter au jeu en répondant à nos questions.

A partir de quand as-tu eu l’envie d’être Designer et pourquoi ? Comment y es-tu parvenu ?

Je dessine depuis que je suis tout petit mais c’est vers l’âge de 12 ans que j’ai commencé à savoir que je voulais être designer, quand j’ai entendu et compris ce que voulait dire ce mot. A l’époque je dessinais avec frénésie des voitures, des vêtements, des objets, je me souviens que la pub pour la Twingo m’a beaucoup marqué. Je me suis renseigné sur les écoles  de design et j’ai commencé à faire les portes ouvertes vers 16 ans. Mon but était très clair, passer mon bac pour intégrer l’école de Design Nantes Atlantique.

Qu’aurais-tu fait si tu n'avais pas pu être Designer ?

Je crois que j’aurais été un peu malheureux si je n’avais pas réussi à être designer mais j’aurais beaucoup aimé évoluer dans le domaine du cinéma, à la réalisation.

D’où proviennent tes inspirations ?

Comme tout designer, je crois que mes inspirations viennent d’un peu partout, c’est assez difficile à identifier.  Je pense que l’on est très observateur et l’on voit évoluer les choses autour de nous, on s’en imprègne.  J’aime la photo et l’architecture, le sens du cadrage, des proportions, cela me parle.

Qu’est-ce qui t'a donné envie de travailler pour Bellila ?

J’ai senti que je pouvais apporter ma contribution à l’histoire qu’est en train d’écrire Bellila. Je vois comme une résonnance entre les pièces de la collection et mon travail, avec cette idée de paysage d’intérieur et l’intention de laisser l’utilisateur s’approprier l’objet.

Comment t'est venue l’idée de la lampe Elmer ? Pourquoi avoir choisi ce nom ?

Le principe est très simple, il s’agit d’une petite lampe à poser qui peut également se greffer à son étagère pour devenir applique. Cette association créée  alors une atmosphère particulière, une sorte de composition murale. Ces deux objets sont fait pour vivre ensemble mais je les ai conçus afin qu’ils puissent également exister indépendamment.

Le nom du projet est venu en observant la forme assez singulière des ailes de la lampe, elles m’évoquent un animal, un éléphant...

De quels designers es-tu plutôt friand ?

J’admire beaucoup de designers, à commencer par ceux que l’on appelle les maîtres italiens des années 60/70/80 comme Enzo Mari ou Achille Castiglioni et surtout le grand Ettore Sottsass. Mes designers contemporains favoris sont les frères Bouroullec et Konstantin Grcic, ils me surprennent à presque chacune de leurs réalisations.

Merci à Guillaume Delvigne pour cette interview !